Vie Agricole de la Meuse 13/01/2017
Ferme du lycee agricole de Pixerecourt (54)
Agroforesterie, une pratique ancrée dans une démarche globale:
Vendredi 16 décembre, Bertrand Cailly, directeur de la ferme du lycée agricole
de Pixérécourt a présenté la démarche de l’exploitation en matière d’agroforesterie.
La rencontre était initiée par l’association Agroforesterie Lorraine.
Créée en 2015, l’association Agroforesterie Lorraine a pour objectif de faire la promotion et d’accompagner le développement de l'agroforesterie sur les quatre départements lorrains. L’association a organisé, vendredi 16 décembre, une visite des parcelles d’agroforesterie de la ferme du lycée agricole de Pixérécourt. «L’objectif de cet après-midi est de rassembler les personnes intéressées par le sujet, d’initier une dynamique sur la région», souligne Yann Loppion, consultant et formateur Sol Vivant et administrateur de l’association française d’Agroforesterie.
Une quarantaine de participants de tous horizons, dont la moitié d’agriculteurs, sont venus découvrir les pratiques de la ferme du lycée agricole de Pixérécourt. La visite a été conduite par Bertrand Cailly, le directeur de la ferme.
«On ne peut pas parler d’agroforesterie sans parler du projet global de la ferme», estime le responsable.
De l’ombre pour les animaux
L’équipe, Bertrand Cailly et deux salariés, ont entrepris de réorienter le système d’exploitation il y a une dizaine d’années. «Tous les choix opérés le sont dans l’objectif de dégager de la valeur ajoutée afin de rémunérer la main-d’oeuvre. Si je suis rémunéré par l’Etat, le revenu des salariés est uniquement financé par l’activité de la ferme», explique Bertand Cailly.
L’exploitation s’étend sur 280 ha, dont 235 ha de Sfp (140 ha sur le plateau de Malzéville, pâturés par les moutons). La ferme produit 430.000 l de lait par an avec 75 vaches croisées (croisement 5 voies) et compte une troupe de 200 brebis. L’équipe est engagée dans une démarche de réduction des produits phytosanitaires. Elle pratique le non labour intégral
depuis 2006. «Nous donnons la priorité à l’offre fourragère et en particulier à la pâture pour avoir le moins de fourrages possible à récolter et distribuer». L’équipe pratique le pâturage tournant depuis 2010. Les premières lignes d’arbres intraparcellaires ont été implantées en 2008 dans une parcelle en bordure de Meurthe, dans le cadre d’une rotation avec
cinq années de prairie temporaire (fauchée et pâturée) et une année de blé. «Notre objectif premier était de faire de l’ombre aux animaux. C’était un objectif un peu réducteur», reconnaît Bertrand Cailly. A l’époque, la pratique n’est pas vulgarisée en Lorraine. «Nous avons implanté des rangées d’arbres tous les 26 m, et les arbres sont espacés de 8 m, pour permettre le passage du pulvérisateur (24 m) ou le passage de la herse étrille (12 m)». L’équipe a choisi d’implanter des sorbiers des oiseleurs, des aulnes et des frênes. Une partie des frênes, victimes d’une maladie, a été remplacée par du merisier, du charme et de l’érable. Les rangées d’arbres sont protégées par des fils électriques, «le plus efficace et le moins cher. Et les animaux peuvent pâturer sous les fils électriques».
Des essences thérapeutiques
«Quand nous avons mis en place cette première parcelle, nous avons fait des erreurs à ne pas reproduire. Nous avions
planté des arbres développés, mieux vaut mettre des baliveaux. Nous avions fait les trous à la main, il est possible d’utiliser une mini pelle. Et au départ nous n’avions pas mis de perchoirs dans les parcelles, nous avons eu des dégâts de rapaces», met en garde Bertrand Cailly. Les pieds des arbres ont été paillés la première année pour limiter l’enherbement et préserver l’humidité dans le sol l’été. Les lignes sont fauchées et la débroussailleuse est passée une fois par an aux pieds des arbres. «La fauche a toute son importance pour maîtriser le rumex». La Chambre régionale d’agriculture de Lorraine a installé, en 2015, un dispositif expérimental, avec bougies poreuses, dans le but d’évaluer les bénéfices à tirer
de l’intégration d’arbres dans les parcelles agricoles sur la dynamique et les risques de pollution des eaux. Des suivis biodiversité sont également réalisés. Les premières observations ont montré une tendance positive sur la population de carabes. «Aujourd’hui nous voudrions aller plus loin et implanter des essences arbustives à vocation thérapeutique entre les arbres. L’objectif est de fournir une immunité naturelle aux animaux. Nous n’avons pas pratiqué de déparasitage depuis six ans, grâce au pâturage tournant», confie Bertrand Cailly.
Pré-verger
En décembre 2013, un vergerconservatoire a été implanté sur un modèle agroforestier dans une prairie permanente pâturée par les ovins : 50 fruitiers, notamment des essences anciennes disposées sur quatre lignes espacées de 25 m couvrent une surface de 2,4 ha. Le projet a été mené par les élèves du lycée agricole.«Le lycée bénéficie d’une halle de transformation agroalimentaire. L’objectif sera d’y transformer les fruits issus du verger». Chaque arbre est protégé par un corset métallique. A la même période, une troisième parcelle, plus souvent en culture, a été implantée avec des cormiers, dans le cadre d’un partenariat avec l’Association des Cormiers Forestiers Fruitiers et de l’opération «Plantons un arbre» organisée par la Fondation Yves Rocher. Les lignes de cormiers ont été espacées de 52 m, avec un écart de 10 m sur la ligne. «Une seule espèce ce n’est pas l’idéal en agroforesterie», estime Bertrand Cailly. En espaçant les lignes de 52 m, l’équipe s’est donnée la possibilité de remettre d’autres espèces entre les rangées. Chaque arbre est protégé car la
parcelle reçoit régulièrement des moutons ou des génisses.
Hélène Flamant.
EST REPUBLICAIN 04/01/2017
LORRAINE Agriculture: L'agroforesterie et ses vertus
Bertrand Cailly sur l'une des prairies de la ferme pédagogique de Pixérécourt. Un retour d'expérience positif. Photo Patrice Costa.
En 2008, quelques agronomes, paysans et forestiers du Gers, ont fondé l’Association française d’agroforesterie (Afaf). Depuis, leur initiative s’étend aux autres régions de l’Hexagone, au point que chaque année entre 3.000 et 4.000 ha de prairies, de cultures et de vignobles se couvrent d’alignements de jeunes plants d’essences diverses et variées. En Lorraine, sous l’impulsion d’Arbrocoop, un mouvement basé à Lunéville, l’association d’Agroforesterie est née voici un an et a récemment organisé sa première visite de terrain sur la ferme pédagogique du lycée agricole de Nancy-Pixérécourt. Plus d’une cinquantaine de personnes, dont une bonne moitié de paysans, a participé à cette rencontre. La démarche n’a rien de révolutionnaire, mais en ces temps de dérèglement climatique, de méfia
En 2008, quelques agronomes, paysans et forestiers du Gers, ont fondé l’Association française d’agroforesterie (Afaf). Depuis, leur initiative s’étend aux autres régions de l’Hexagone, au point que chaque année entre 3.000 et 4.000 ha de prairies, de cultures et de vignobles se couvrent d’alignements de jeunes plants d’essences diverses et variées. En Lorraine, sous l’impulsion d’Arbrocoop, un mouvement basé à Lunéville, l’association d’Agroforesterie est née voici un an et a récemment organisé sa première visite de terrain sur la ferme pédagogique du lycée agricole de Nancy-Pixérécourt. Plus d’une cinquantaine de personnes, dont une bonne moitié de paysans, a participé à cette rencontre. La démarche n’a rien de révolutionnaire, mais en ces temps de dérèglement climatique, de méfiance sociétale vis-à-vis de la chimie phytosanitaire ou d’érosion et de déclin de la fertilité naturelle des sols, cette solution écologique peut séduire les agriculteurs installés en conventionnel.
Lombrics et carabes
À ce titre, l’unité en polyculture-élevage que dirige Bertrand Cailly à Pixérécourt est un cas d’école car il a complètement réorienté son système de production. Précurseur et surtout visionnaire, ce prof s’est lancé dans l’aventure il y a une dizaine d’années. Sur les 280 ha de l’exploitation, il a d’abord cessé de cultiver colza et maïs pour privilégier « exclusivement les prairies permanentes ou temporaires afin de nourrir le troupeau d’ovins et de bovins de la ferme », dit-il. En 2009, sur 15 ha d’herbages riverains de la Meurthe, il a planté 400 arbres, créé un verger conservatoire puis aligné 120 cormiers sur 8 ha à flanc de pente du plateau de Malzéville. La croissance des ligneux a boosté la multiplication de lombrics et d’insectes utiles, comme les carabes. Ce couvert chlorophylle interparcellaire a ainsi permis de stopper tout traitement phytosanitaire, un gain avantageux pour la trésorerie de la ferme. Principale leçon de la démonstration : l’Agroforesterie dispose à Pixérécourt d’un outil d’émulation précieux pour déstabiliser les idées reçues et donner envie de replanter des arbres ou des haies à la campagne. Bref, de quoi prendre racines.
Patrice COSTA
EST REPUBLICAIN 17/03/2017
HEVILLIERS: A l'ECOLE DE LA GREFFE ANGLAISE.
Rigueur et précision : deux qualités indispensables pour des greffes réussies.
Pourquoi, comment, dans quels buts greffe-t-on un végétal ? Ce sont les questions les plus courantes qui revenaient aux oreilles des organisateurs des ateliers de greffage à l’espace accueil de l’association Cormier à Hévilliers.
Venus pour certains de Côte d'Or ou de l’Yonne renforcer la troupe des stagiaires Hauts-Marnais et Meusiens, ces passionnés ont trouvé les réponses pour multiplier fidèlement un végétal.
La partie technique était tout de même moins facile à mettre en œuvre. Le greffage à l’anglaise compliquée, a séduit l’ensemble. Comme le fait d’œuvrer à la sécurisation d’une certaine diversité, sur le parc, de pieds européens de cormiers à très gros fruits.
Chacun est reparti avec deux exemplaires greffés, comme autant de messagers conquis à la défense de cette essence si singulière.
Site internet : www.associationcormier.fr
EST REPUBLICAIN 23/03/2017.
DES ENFANTS PLANTENT DES ARBRES EN PLAINE.
En plantant des arbres en plaine, les enfants contribuent à créer un futur abri sur plus de 600 mètres pour les animaux.
La date était inscrite de longue date au tableau de l’école, le jour officiel du printemps coïncidait cette année avec la journée de plantation que les enfants avaient choisi de faire en collaboration avec l’association Cormier de Ligny-en-Barrois.
En effet, un travail sur les bienfaits de l’arbre implanté en plaine avait été mené en amont avec leur institutrice. Le tableau blanc interactif trouvait ce lundi une concrétisation sur le terrain, au sujet de leur étude.
L’eau, les petits animaux, l’abri du vent, la production de bois, tout cela a été assimilé par les futurs adultes et c’est sur un sans-faute qu’ils ont terminé par un jeu des questions-réponses préparées par l’AC2F.
Labellisée par la Journée internationale des forêts (JIF), la matinée de plantation va être retranscrite en dessin par les enfants afin de comprendre leur ressenti et de témoigner de leur engagement citoyen.
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EST REPUBLICAIN 27/03/2017
DES CORMIERS POUR L'AVENIR
Le cormier pourra survivre au changement climatique .
Pour la 4e édition de la journée internationale des forêts, le département de la Meuse se classe 1er cette année pour le Grand Est avec pas moins de 6 manifestations organisées par des forestiers privés, publics et associatifs.
L’association Cormier, de Ligny, avait choisi, après une concertation avec les équipes pédagogiques, de planter à proximité du groupe scolaire des cormiers, essence feuillue précieuse qu’elle promeut. Après validation du projet par les élus et avec l’aide des services municipaux, c’est le jour du printemps qui a été retenu par tous les acteurs.
De fortes pluies étaient au rendez-vous, mais les jeunes de Segpa de M. Duchaine, les classes de CM1 et CM2 de Bernard Thévenin et de Mme Baudoin, et les plus jeunes de CP, CE1 et ULIS de Raymond-Poincaré, étaient heureux de participer à cette rencontre thématique.
« Ces jeunes arbres que vous plantez sont issus de graines récoltées sous le plus beau cormier de France situé en forêt de Commercy. Avec ses 27 mètres de hauteur, il est classé arbre remarquable », annonce un bénévole de l’association. Avant de poursuivre : « Vous êtes jeunes, mais lorsque vous serez vieux, le climat aura changé et certaines espèces que vous connaissez aujourd’hui auront disparu. C’est l’une des interrogations des forestiers du monde entier, le cormier est originaire de Turquie, il pourra survivre ».
Pour récompenser les petits planteurs de leur implication, des jeux « éco-thèmes » et des magazines « Au Cœur de la forêt » ont été offerts à chaque classe par des forestiers meusiens.
Où contacter AC2F ?
L’association cormier fruitier forestier, créée en 2009, compte une cinquantaine d’adhérents et dispose, entre autres, d’une collection unique de cormiers européens à Hévilliers. Contact : 2 chemin de Rosières, à Ligny-en-Barrois, tél. 06 82 33 57 78 ; http://www.associationcormier.fr
EST REPUBLICAIN 28/03/2017
Des cormiers plantés par les élèves de Robert-Aubry.
Les élèves ont planté les jeunes arbres au cimetière et au parc municipal .
A l’occasion de la Journée internationale des forêts, ce 21 mars, un projet entre la ville de Ligny-en-Barrois, l’Association des cormiers fruitiers (AC2F) et le collège Robert-Aubry s’est concrétisé par la plantation de cormiers au cimetière et dans le parc municipal de Ligny-en-Barrois. Le cormier est un arbre au bois noble et dont le fruit, la corme, est très apprécié par les sangliers. Dans certaines régions, le cormier est planté justement pour éviter les dégâts des cultures céréalières, les sangliers venant déguster les cormes.
Ce projet a commencé voilà déjà deux mois. Il a nécessité pour les élèves, de conduire des recherches à ce sujet : les intérêts, les conditions de vie et l’influence sur l’environnement. Concrètement sur le terrain, l’association, par la voix de Fabrice Varinot a expliqué aux élèves le choix du “sorbus domestica”, avant de laisser au groupe d’élèves de l’Espace rural environnement, sous la conduite de leur professeur, M. Duchaine, le soin de réaliser les plantations.
Cette manifestation, dans le cadre d’une action écocitoyenne, a pu voir le jour grâce au dynamisme des trois partenaires qui ont su collaborer et valoriser leurs compétences respectives.
EST REPUBLICAIN 10/04/2017
La collection de cormiers complète. Les élèves en Bac Pro forêt de l’EPL Agro Philippe-de-Vilmorin de Bar-le-Duc avec M. Aubin, leur professeur viennent de participer à la dernière campagne de plantation de cormiers dans le verger de collection à Hévilliers.
En effet, l’association Cormier attendait ce moment depuis deux ans, l’engrillagement récent des trois hectares sur deux mètres de hauteur, lui permet ainsi de compléter ce dispositif unique en Europe et de protéger cette collection unique de la dent du gibier.
Après un travail en classe sur le site internet de l’association et la plantation sur le terrain, le moment pour beaucoup d’élèves de poser des questions sur cette essence si singulière. Ce à quoi les responsables de l’association présents ont bien volontiers répondu lors du moment de convivialité et de sa pose jus de fruits bienvenue, le soleil d’avril s’étant généreusement invité cet après-midi-là.
La Manche Libre 23/08/2017
Fierville-les-mines.
Le Moulin du Cotentin a fêté ses 20 ans.
Jean-Louis Valentin, assisté de Daniel Mellet et de Jean Claude Levast, a planté un cormier sous l'oeil attentif de Jean-Paul Gosselin, ancien président de la communauté de commune de la Côtes des Isles. - Philippe Crinon
C'est en 1744 que commence l'histoire de ce moulin construit sur le site de la lande et qui culmine à une altitude de 120 mètres. Après de nombreuses années de bons et loyaux services rendus à la meunerie, il est rattrapé par la révolution industrielle et doit céder sa place aux nouvelles techniques, en 1848. Ce n'est qu'en 1993 que la collectivité voit en lui un élément essentiel pour développer l'attractivité du territoire. La communauté de communes adopte alors un budget d'investissement de près de 900 000 € pour...
Ouest France 05/10/2017
La commune de Givrand honore ses vieux arbres.
Un cormier de plus de 250 ans a été « honoré » aux Aboires. | Ouest-France
860 arbres locaux ont été recensés. A Givrand, le sorbus domestica ou sorbier cultivé, un cormier mesure 205 cm de circonférence à 1,40 m du sol. Il a été reconnu par l’association Cormier fruitier forestier, l'a estimé âgé de 250 à 300 ans.
L'initiative:
Cet arbre étend ses branches sur un champ de la famille Rouillé et un chemin communal attenant à la route des Martellières. « Il donne de petites cormes jaunes et rouges, qui se mangent aussi blettes », annonce Marie-Ange.
Dit sorbus domestica ou sorbier cultivé, ce cormier, avec « 205 cm de circonférence à 1,40 m du sol », a été reconnu par l’association Cormier fruitier forestier et estimé âgé de 250 à 300 ans. « Il a failli plus d’une fois périr sous les coups d’une pioche pour le passage d’une canalisation ou sous les allumettes de quelques gosses incendiaires », remarque Denis, un voisin.
En service civique à Givrand, Julien Rochereau, a fait un recensement de 860 arbres locaux, et affirme que « 250 seront à abattre dans les trente prochaines années, mais tous devront être remplacés. La plupart ont subi des dégâts dus à l’extension de l’habitat ».
Philippe Bernard, maire, évoque : « D’autres vieux arbres dans la commune ont été remarquables aux yeux des habitants ».
L’Omeir pouyoux, vieil orme pluricentenaire qui, ruiné, a disparu à la fin du siècle dernier ou le pin parasol du chemin de la Barre qui, infesté d’insectes xylophages, fut par sécurité abattu récemment.
« Un frêne têtard se dresse encore dans le quartier de la Chênaie. La circonférence de son tronc mesure 369 cm et il aurait plus de 250 ans. Il a bien survécu au remembrement et à l’agrandissement de la commune. Il sera lui aussi bientôt honoré », promet le maire.
Reportage France 3 06/11/2017
Cliquez sur le lien ci-dessous pour voir le reportage France 3 Lorraine du 06/11/2017
Plantation de cormier de RAIVAL
Reportage France 3 Lorraine Plantation des cormiers de Raival 6/11/2017
Est Républicain 10/11/2017
Raival Des cormiers, pour l’avenir
La commune a remporté le 11 septembre le concours « Un kilomètre de biodiversité » ouvert aux communes du Pays Barrois.
Photo HD Une haie de cormiers d’un kilomètre de longueur .
Une centaine de jeunes cormiers, de 80 à 100 cm, ont été plantés ce lundi, sur une parcelle communale, sise en bordure de la Voie Sacrée, près de la statue de la Vierge à l’enfant, érigée entre Rosnes et Érize-la-Grande.
Cela vient en prolongement du concours « Un kilomètre de biodiversité » ouvert aux communes du Pays Barrois remporté par la commune de Raival le 11 septembre.
Ce travail a été mené par l’association Cormier Fruitier Forestier, par quatre apprentis en 2e année de CAP apprentissage aux travaux forestiers, à l’EPL Agro, et avec Colas Bergeron, architecte du paysage.
Durant toute la journée, les planteurs ont creusé, tuteuré, protégé, planté, rebouché et paillé pour préserver l’avenir.
Pourquoi choisir le cormier ?
Le cormier est une rosacée très longévive (plus de 500 ans). L’arbre peut atteindre une trentaine de mètres de hauteur et certains, les 4,5 mètres de circonférence. Il supporte des températures de -30°C. Il dispose de racines puissantes et résiste bien aux tempêtes. En France, c’est dans le quart Nord-Est qu’on rencontre les plus beaux spécimens.
Quels partenaires ?
L’opération, pour près de 6 000 €, a pu être menée à bien grâce aux concours de l’Andra, de la fédération départementale de la Meuse de la chasse et de l’association Cormier fruitier forestier.
Contacts, Association cormier fruitier, forestier. Site internet : www.associationcormier.fr ; Tél. : 06 82 35 57 78 ; courriel : contact@associationcormier.fr
Qui est l’AC2F ?
L’Association Cormier Fruitier Forestier, créée en 2009, et présidée par Francis Varinot « promeut la sauvegarde et la réintroduction du cormier en forêt mais aussi hors forêt ». Elle répertorie les cormiers existants sur le territoire, en plante en bordure de route ou dans les communes du Parc national régional de Lorraine. Elle fera à terme de la production de cormes issues d’arbres sélectionnés et classés.
Vie Agricole de la Meuse 17/11/2017