F - Sylvitrufficulture
17 - La sylvitrufficulture
Le cormier, sorbus domestica est un arbre forestier ENDOMYCORHIZIEN, il ne peut pas produire directement des truffes. Par contre, son introduction dans une plantation truffière crée des conditions naturelles d’apport de glucides (par la décomposition de ses fruits, les cormes) au sol. La truffière peut-être judicieusement réfléchie par la conduite d’un bénéfice réciproque : arbre à objectif de production de bois de qualité : exemple le cormier ou son cousin l’alisier… et du noisetier, par exemple, arbuste ECTOMYCORHIZIEN, c’est-à-dire producteur de truffes et gainant le fut de l’arbre objectif par ailleurs. Cette association d’arbustes mycorhizés et de sylviculture d’élite peut-être une des formes de conduite en truffière.
Dans la truffière du Grand Nancy ou dans la dernière installée sur Commercy, le chiffre de 7 cormiers à l'hectare a été retenu; mais certains vont jusque 25 cormiers.
Dans le verger des épichées situé sur le territoire de Nantois (sud meusien), nous sommes dans le valanginien sous région du Barrois dans des sols sablo-limoneux acides, pas de possibilité de truffières. Par contre, la ferme de la Brie Bosselin voisine étant sur la ligne médiane séparant les 2 sous-régions géologiques; nous avons trouvé des truffes à 1.5 km à l’Ouest, au pied de la ligne ferroviaire désaffectée dite du Naix-Güe (Naix aux Forges à Güe-Ancerville) en bordure de la RD 127.
Jeune cormier introduit dans une truffière sur BBB: Billon Bombé Becker avec noisetiers mycorhizés et paillis.