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EST REPUBLICAIN 06/11/2010

Dammarie sur Saulx     Une tournée d’étude sur le sorbus

La question de la régénération des sorbus s’est posée lors de la visite.

Deux jours d’échanges intenses ont eu lieu avec le Groupe d’étude fruitiers forestiers épaulé par l’institut de développement forestier (IDF) et de nombreux intervenants
dans le milieu forestier de Lorraine Alsace mais aussi d’Allemagne, de Commercy ainsi que le Groupement de gestion et de développement de la Meuse (Gedefor 55) et l’Association cormier fruitier forestier (AC2F). La tournée d’étude cette année avait choisi comme sujet les sorbus.

Alisiers torminals, cormiers, la qualité et la taille des sujets locaux ont impressionné le groupe de Français venu de l’Ouest. Après Ochey, en Meurthe et Moselle, c’est dans le département de la Meuse que la tournée a continué à Commercy, Hévilliers, Bonnet et Dainville.

Verger à graines

Sur ces deux départements lorrains, en forêts privées, publiques ou communales les échanges ont fusé. La question essentielle de la régénération de ces vénérables sujets s’est posée, notamment pour le cormier où elle est quasiment inexistante pour de multiples raisons.
L’association Cormier fruitier forestier a expliqué son dispositif d’installation sur trois hectares de son verger à graines à proximité du village d’Hévilliers, ses partenariats et ses protocoles.
Le réchauffement climatique et les changements brutaux de pluviométrie estivale lors des périodes de croissance obligent les décisionnaires à revoir leurs itinéraires techniques ainsi que de choisir de nouvelles essences de substitution.

Le cormier est une des réponses à cette nouvelle problématique.
Rendez-vous est pris dans un an pour tout le groupe, cette fois dans l’Allier.

EST REPUBLICAIN 06/08/2010

Ligny en Barrois     Le cormier : une sylviculture à inventer

En partenariat avec Groupama et PEFC, l’association Cormier fruitier forestier avait organisé dernièrement une journée de découverte du cormier au coeur du verger à graines constitué d'individus choisis sur des critères forestiers purs sous arbres remarquables du Grand Est.

Un an après la création de AC2F, Fabrice Varinot, sylviculteur, est revenu sur les temps forts de la naissance de cette association, qui regroupe notamment la sylviculture et la fédération des chasseurs. En effet, le cormier produit abondamment de fruits, la corme, très appréciés par la grande faune. Ainsi, se profile le projet en lien avec différentes ACCA pour en planter dans toute la Meuse. Ont également été associés les jeunes de l’EPL Agro et de la SEGPA de Ligny pour une plantation commune tout en développant une nouvelle technique de pose de graines anti–gibier.

Au cours de cette année, AC2F a également été intégrée à la rédaction du traité du cormier en collaboration avec le SEPENES (Sarthe) ainsi qu’au groupe d’études piloté par l’IDF. Outre ses fruits, le cormier, 53e essence de production de diversification, est une espèce qui possède une essence produisant un bois d’une très grande qualité technologique croissant sur tous types de sols et supportant des pluviométries très basses avec un très fort enracinement.

« Le bois est une ressource exceptionnelle à condition qu’elle soit bien gérée »

Le député Bertrand Pancher a exposé les enjeux pour l’avenir tout en rappelant que le réchauffement est inéluctable mais aussi la raréfaction du pétrole alors qu’on aura toujours besoin de carburant liquide. Le député a également souligné l’importance de l’installation sur le site de Bure Saudron d’une usine pour de bois. De ce fait, il faudra gérer la forêt mais aussi les conflits d’usage : « on a intérêt à travailler tous ensemble! ».

Ces projets placent ainsi l’avenir sous les meilleurs auspices, tout en sachant que « nous possédons le pétrole de demain. »

EST REPUBLICAIN 03/04/2010

Ligny-en-Barrois

Cormier fruitier
Espèce forestière menacée, le cormier fruitier dispose de plusieurs atouts. Par exemple, la corme, son fruit, est très appréciée des sangliers. Sa culture permettrait de limiter les dégâts dans les cultures de maïs.

En Sud-Ouest.

Ligny-en-Barrois     Le plus grand verger à graine

Fabrice Variot a détaillé les qualités du cormier fruitier.

Malgré le temps, les visiteurs étaient nombreux à répondre à l’invitation de l’AC2 (association cormier fruitier forestier) qui organisait dernièrement une visite du verger à graines de sorbus domestica. Projet commun de <> en partenariat avec la fédération des chasseurs et Groupama Meuse, ce verger à graines est le plus important reconnu. Il s’installe dans le programme européen <>.

Fabrice Varinot, responsable de l’ACF, a présenté l’élaboration de ce verger et aussi ces perspectives, ses objectifs et son impact au niveau local comme européen. Après une sélection rigoureuse et une récolte effectuée dans l’Est de la France, les cormiers fruitiers installés d’arbres sélectionnés vont se développer sur le site. Sous l’égide de AC2F, cette action permettra de sauver cette espèce forestière très menacée et produira des graines hybrides.

Le cormier produit un bois de grande qualité comparable à celle du chêne et produit un fruit, la corme, qui ressemble à une grosse mirabelle. La corme est surtout utilisée pour la production d’alcool mais elle est également appréciée par le gros gibier, notamment le sanglier. La fédération des chasseurs y voit ainsi une opportunité de diversion aux dégâts de suidés, notamment dans les champs de maïs. Le cormier domestique est également utilisé en agroforesterie, en sylvitrufficulture comme arbre ectomycorhizien qui offre de bonnes conditions au développement de la truffe. A l’horizon 2020, AC2F projette de produire les premières graines hybrides.

Aujourd’hui, l’objectif essentiel est de faire connaître le cormier au plus grand nombre. Une seconde opération découverte sera organisée toute la journée du 27 juin.

Contact : Fabrice Varinot au : 06.82.33.57.78.

EST REPUBLICAIN 06/01/2010

Ligny-en-Barrois     Petit arbre deviendra graine

L’association crée un futur verger à graines.

À l’heure où la nature semble endormie sous les assauts de l’hiver, les professionnels ont d’ores et déjà préparé la belle saison. L’Association Cormier fruitier forestier a fini d’installer ses plants de cormiers (ou sorbier domestique) sur un sol forestier particulièrement riche : le Valanginien à Nantois. Cette opération n’est aucunement due au hasard. En effet, si «A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine», les membres de l’association Cormier fruitier forestier y planifient la plantation des cormiers, réunissant ainsi tous les paramètres favorables à leur bonne évolution.

Cette plantation a réuni de nombreuses personnes et a bénéficié de l’expérience et des savoirs de chacun, à savoir des élèves de la classe de SEGPA du collège Robert-Aubry, renforcés par les apprentis Bac Pro gestion et conduite des chantiers forestiers (GCCF) de l’EPL Agro de Bar-le-Duc, de leurs professeurs, du président de l’association, Fabrice

Varinot, ainsi que du directeur et d’un technicien de la Fédération départementale des chasseurs de la Meuse, venus vérifier la pose correcte des protections anti-gibier. Dans cette optique de mutualiser les compétences de tous ces professionnels ou apprentis de la forêt, une convention officialise cette «alliance forestière ».

Dimensions nationales et européennes

Il s’agit par ailleurs d’un projet à long terme. En effet, ce futur verger à graines rentrera en production dès 2016/2017, en commençant à fournir des graines hybrides. De plus, l’appauvrissement génétique du sorbus domestica est dû en grande partie à sa rareté liée à différents facteurs. C’est pourquoi ces plants sont issus d’individus sélectionnés pour leurs caractères forestiers. Cette espèce de sorbier peut atteindre les 20m de hauteur et dépasser les 1,50m de diamètre. À terme, il fournira un bois d’œuvre de très grande qualité. Loin d’être isolée, l’action de cette association locale s’inscrit dans un plan forestier beaucoup plus vaste, aux dimensions nationales et européennes. Effectivement,

l’association continue de travailler avec la Sepenes (Société d’étude et de protection de l’environnement du Nord et Est Sarthe) sur le cormier et va bientôt enrichir son site Internet. Elle travaille également avec ses amis allemands du réseau Corminaria. Cette essence forestière menacée a été retenue par le programme européen Euforgen. Dans la continuité de ce projet, les classes concernées se retrouveront au printemps sur le site de Nantois, afin de vérifier la reprise de leurs plants, condition sine qua non de la pérennité de cette première action de plantation.